2008-08-01
Le Broussard n°86 des Ailes Limousines ne sera pas présent au Légend’Air en Limousin cette année.
Pourquoi !
Pour deux raisons :
Technique et administrative.
Technique, on ne dispose pas d’un technicien sur place pour finaliser les réglages, par exemple réglage du régulateur d’hélice etc. Dans ces conditions on ne peut pas raisonnablement faire des points fixes moteur pour différents essais.
Le coût des prestations qui commencent à poser un problème (technique trésorière si j’ose dire)
Administrative.
Cet avion doit obtenir un certificat de navigabilité de type CDN, c'est-à-dire comme un avion d’aéro-club, donc avec des conditions très strictes en terme de rénovation, d’entretien, de travail effectué sur cette machine et ceci dans le respect des règles régissant les avions sous CDN (normal) vis-à-vis de l’administration (DGAC) et de son organisme de contrôle le (GSAC) .
Une visite de monsieur l’inspecteur du GSAC sur Limoges et Saint-Junien le 30 juillet était prévue pour d’autres avions. En même temps il aurait pu contrôler notre avion ; mais on n’était pas prêt pour les deux raisons citées plus haut.
Une visite de Mrs l’inspecteur du GSAC de Toulouse se fait sous deux chapitres :
Technique et administratif ( surtout …réglementaire).
Administratif :
Regis PicardGSAC
.
Ce qui me sera nécessaire lors de la visite de reclassification ou avant sa classification (état ponctuel attestant de la navigabilité de l'aéronef conformément aux règles qui régissent les CDN) sera :- étude des originaux des CI, CDN, LSA et fourniture de copies;- déclaration d'entretien pour CDNR signée par tous les propriétaires légaux (président de l'association avec copie des preuves de sa désignation),- attestation de conformité radioélectrique (selon de le cas) pour délivrance d'une LSA si installation modifiée;- un programme d'entretien appliqué intégrant au minimum celui recommandé par le constructeur;- les différents carnets et livrets réglementaires dûment complétés;- un compte-rendu détaillé de la remise en état de l'avion (sous forme d'un rapport de visite par exemple);- un état des consignes de navigabilité applicable validé par le propriétaire de l'avion;- un état des éléments soumis à limite (de vie, d'entretien, etc.) validé par le propriétaire;- un état des visites et différentes butées de l'avion (pesée, test IRB, etc.);- une pesée avec inventaire;- une photocopie des pages suivantes du manuel de vol,- pages de garde avec approbation,- pages d'amendements,- pages de pesée et centrage aéronef,- pages des limitation de nuisance si existantes (je ne pense pas);- un état des modifications et des réparations réalisés sur cet avion avec les références des approbations de l'autorité (je pense qu'il devrait y avoir problème sur ce point);- un programme d'entretien qui sera appliqué à cette avion après le classification.
Technique : vérifier sur la machine le travail effectué dans les règles de l’art, c'est-à-dire comme par des professionnels agrées.
Mrs l’inspecteur du GSAC ne pourra pas revenir à limoges avant le mois d’octobre (déplacement professionnel en Russie) et pour minimiser les coûts de son déplacement à notre charge bien sur il faut ‘caler’ sa visite avec d’autres avions à contrôler (aéro-club).
Suite à sa visite il rédige un rapport qui est envoyé à la DGAC qui délivre un laissez passer pour effectuer les premiers vols ; reformalités administratives (fiches de tests etc.) retour DGAC et enfin délivrance du certificat de navigablité CDN.
Vous voyez cela n’est simple et doit être réaliser avec la plus grande rigueur pour ne pas aller à l’échec et être crédible, au passage je remercie Alain Girard le copropriétaire d’un broussard à Couhé Vérac pour son aide précieuse.
L’avenir : on doit continuer à peaufiner notre avion il reste toujours quelque chose à faire et tout n’est pas terminé (à ce sujet le travail effectué au mois de juillet est remarquable, sièges, radio, tableau de bord, marquages peinture etc.) donc toujours nos rendez-vous le jeudi et plus si affinités.
Roger.
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