lundi 8 juillet 2019

MEETING AERIEN




L'élite du parachutisme 

et de la voltige à l'honneur à Limoges-Bellegarde

Fête aérienne à Limoges Bellegarde © Thomas JOUHANNAUD
Environ 4.000 spectateurs étaient présents ce dimanche 7 juillet au meeting aérien de Limoges pour suivre la démonstration de l'élite du parachutisme et de la voltige.
Le spectacle dans le ciel s'annonçait prometteur ce dimanche 7 juillet avec la venue de l'élite du parachutisme et de la voltige. L'équipe parachutiste de présentation et de compétition de l'Armée de l'air (EPPCAA) a ouvert le bal aérien avec trois figures de voile contact. Cette discipline consiste à réaliser, après un largage à une altitude de 2.500 mètres, des figures avec des voiles ouvertes. Les quatre parachutistes de l'EPPCAA, une fois sortis du Broussard, ancien avion de reconnaissance et de logistique, se sont arrimés aux voiles de leurs partenaires sous les yeux des quelque 4.000 spectateurs et du lieutenant-colonel Romarie François, directeur de l'EPPCAA. À l’atterrissage, les quatre parachutistes ont déposé des drapeaux tricolores devant le public.   

Le champion de France de voltige aérienne, catégorie excellence, dans le ciel limougeaud

A 15 h 30, l'avion Extra 330 SC et ses 315 chevaux, spécial compétition, de l'équipe de voltige de l'armée de l'air (EVAA) et son pilote, Sébastien Berneyron, ont retenu le souffle des spectateurs. Le champion de France en titre, catégorie excellence, a enchaîné les figures gyroscopiques. L'EVAA, créée le 24 octobre 1967, sur décision de Pierre Messmer, alors ministre des Armées, et du général François Maurin, chef d'état-major de l'armée de l'Air va même tenter de gravir ce mois d'août la plus haute marche du podium lors des championnats du monde de voltige aérienne à Châteauroux. 

L'Atlantique II de la Marine nationale

A 16 heures, l'attendu passage d'un monstre du ciel, l'Atlantique II de la Marine nationale, alors en mission, a été avancé d'un quart d'heure pour le plus grand plaisir des spectateurs. Cet appareil de 30 mètres de long, utilisé pour la surveillance maritime, est capable de voler 18 heures sans ravitaillement. 
Christopher Cordeiro

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